Mon propre livre lol
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Mon propre livre lol
J'écris mon propre livre, nommé "Edembra". Aimeriez vous que je le mette sur le forum?
Invité- Invité
Re: Mon propre livre lol
Non, puisque je ne l'ai pas encore fini. Mais mon entourage me dit de le faire quand il sera terminé...
Invité- Invité
Re: Mon propre livre lol
Voici le début:
Chapitre 1
Cornélia était assise sur une chaise dans un coin de son jardin, et regardait les feuilles colorées qui tombait des arbres, derrière un magnifique paysage de montagnes. « J’adore l’automne ! pensa-t-elle, toutes ces couleurs! » Elle se leva, regarda longtemps son beau jardin, puis rentra chez elle et appela sa mère.
-Maman!
-Oui? répondit sa mère en sortant de la cuisine.
-Tu sais où sont mes crayons de couleurs ?
-A la cave, dit-elle étonnée, mais tu n’a plus dessiné depuis des années !
-Peut être, mais aujourd’hui je me sens… inspirée, répondit-elle simplement.
Elle n’avait jamais ressenti ça auparavant. La jeune femme imaginait déjà le tableau, splendide. Pourtant, elle n’avait jamais apprécié le dessin.
Cornélia était une fille âgée de 16 ans, elle avait de longs cheveux noirs, souvent en queue de cheval. Son visage était fin, intelligent. Très mûre pour son âge, elle trouvait toujours réponse à tout.
En descendant à la cave, elle trébucha dans les escaliers, et dégringola :
-Aïe ! Ma tête…
Quand elle se releva, péniblement, elle vit soudain devant ses yeux une lampe bleu ciel ornée de petits diamants. Une lampe qu’elle n’avait jamais vu. «Bizarre… pensa-t-elle » En se rapprochant doucement pour la regarder de plus près, elle aperçut une petite lueur, qui s’intensifia.
-Elle s’allume !gémit-elle. Mais… comment… elle n’est pas branchée !
Pendant ce temps, Anne, une jeune fille de 15 ans, jouait à tranquillement à l’ordinateur, sans savoir ce qui se passait à des milliers de kilomètres de chez elle, dans la cave de Cornélia. Elle regarda sa montre. « Je commence à avoir faim, moi ! » dit-t-elle en se levant. Anne enleva une mèche de ses cheveux bruns et courts qui lui passait sur son visage plutôt fermé. Elle descendit les escaliers, se dirigea vers la cuisine et se prépara un sandwich. Ses parents n’étaient pas là. Ils n’étaient jamais là, puisqu’ils rentraient très tôt le matin pour repartir quelques heures plus tard. Ils étaient débordés à cause de leur travail. Ils avaient sérieusement besoin de vacances, et quand Anne le leur faisait remarquer, c’était toujours là même chose :
-Mais non, ma chérie, tu racontes n’importe quoi…
« C’est ça, pensait-elle amèrement à chaque fois, n’empêche, vous ne vous occupez jamais de moi ! » Mais elle finissait toujours par répondre :
-Ah… d’accord. Bien sûr.
Une larme coula. Puis deux. Elle étouffa un sanglot. Puis elle se calma en se répétant. « Au moins, ils sont toujours en vie… »
Son repas englouti, elle se déplaça au salon pour regarder la télé. Elle zappa quelques chaînes sans enthousiasme, puis décida de faire un petit somme. Le téléphone sonna, la sortant de ses rêves. Elle répondit, encore à moitié endormie, et raccrocha brusquement, en marmonnant. Un faux numéro. En allant se rasseoir, la jeune fille remarqua dans un coin du salon, par terre, une lampe bleue, la même que Cornélia avait vu. Surprise de voir ce nouvel objet, Anne s’avança, toucha la lampe du bout des doigts. Une lueur apparut, grandissant peu à peu…
Marion, en ce moment, regardait un film au cinéma, qu’elle trouvait tout simplement… ennuyant. A la pause, elle dit à son amie, Clara, qui l’accompagnait :
-Attends-moi ici, je vais juste prendre un peu l’air.
Passant devant le bar, elle discuta un peu avec Eric, le serveur, qu’elle connaissait bien.
-Alors, il est bien ce film ? demanda son ami.
-Bof…
Elle lui sourit, puis ils se séparèrent. Marion avait 12 ans. C’était une battante, au grand coeur, et qui réussissait tout ce qu’elle entreprenait, le seul problème, c’est qu’elle était un peu trop sensible. Très sensible. Une fois dehors, elle inspira l’air frais. Après quelques instants, elle regagna le cinéma avec regret. Et là, elle aperçut… Elle n’aperçut pas une lampe, comme vous l’avez sans doute imaginé. Non, elle vit un chat, maigrichon, qui miaulait sans cesse. Il traversa d’une vitesse impressionnante la pièce, et Marion ne put résister à l’envie de le suivre, il était si mignon ! « Sûrement un pauvre petit minou abandonné, je ne peux pas le laisser comme ça tout de même ! » Le chat sorti du cinéma, coura jusqu’à un panneau de publicité, et tourna à l’angle d’une rue. Essoufflée, la jeune fille le suivit en courant tout le chemin, jusqu’à ce que l’animal s’arrête.
-Ouf ! Mais que… qu’est-ce que c’est que ça ?
Sur l’objet que Marion avait vu, une petite lueur apparaissait…
Un flash blanc traversa la pièce. Cornélia n’y comprenait rien. Tout redevint calme, mais Cornélia ressentait une drôle de sensation. C’était comme si de l’huile tiède parcourait son corps, et elle ne pouvait plus bouger. Elle ferma les yeux en pensant : « Du calme, ce n’est qu’un rêve, oui, c’est sûrement ça, un rêve. » Quand elle les rouvrit, la cave avait été remplacée par un autre endroit.
- Incroyable !!!! balbutia-t-elle. Non, ce n’était pas un rêve, mais la réalité. C’était une immense salle entièrement blanche, avec des appareils qu’elle ne connaissait pas. Tout était étrange dans ce lieu grouillant de vie. Les lumières étaient très fortes, l’aveuglaient presque. Les hommes et les femmes qui circulaient semblaient l’ignorer, elle était tout seule au milieu de tout le monde, perdue. Les hommes étaient vêtus d’habits bleus, avec comme motifs …des diamants. Leur ensemble était composé de pantalons qui finissait en pointes sur le devant, et une veste, avec de très longs fils accrochés à la hauteur du cou, et qui descendaient le long du bras pour s’enrouler autour du poignet. Les femmes, elles, étaient habillées en rouge. Avec des diamants comme motifs, bien sûr. Elles avaient toutes de longues robes, assez spéciales.
-Bonjour, dit une voix.
Elle sursauta, puis se retourna. Il y avait devant elle un homme, d’une quarantaine d’années, et qui avait des cheveux blonds qui descendait jusqu’au bas du dos. Cet étrange personnage n’était pas habillé comme les autres. Il portait un long manteau noir. Il sourit, découvrant des dents incroyablement blanches.
-Qui êtes vous ? Qu’est-ce que je fais là ? Expliquez-moi !!!
-Attendons, les autres, Cornélia.
-Les autres ?! Et d’abord… comment savez-vous mon nom ? paniqua-t-elle.
-Tu verras bien, répondit-il mystérieusement.
Un flash blanc. Une drôle de sensation puis… tout noir. Et Anne apparut dans une pièce blanche. Pas besoin de vous la décrire, ni les personnes qui s’y trouvaient. Complètement désorientée, elle se tourna machinalement vers l’homme et Cornélia lorsque elle les vit, puisqu’il semblait les seuls à être… normaux, ou devrais-je dire, différents.
-Ah, te voilà toi, dit l’homme.
-Vous m’attendiez ?répondit-elle, étonnée. Mais pourquoi donc suis-je ici?!
-C’est exactement ce que je me demande, dit Cornélia. Monsieur, vous nous devez des explications.
-Vous saurez quand la dernière viendra.
-Quoi ?s’exclama Anne… quelqu’un d’autre vient ?
-Oui, c’est la dernière. Elle est un peu plus jeune que vous.
Anne se tourna vers Cornélia, le regard interrogateur. Celle-ci lui fit comprendre, par un haussement d’épaules, qu’elle non plus ne comprenait rien.
A ce moment là, un homme bouscula Anne, se confondit en excuse, puis parti.
-J’ai … j’ai eu une drôle de sensation avant d’arriver ici… après un flash blanc…
-C’est de l’Ocher, répondit l’homme.
-C’est quoi ce truc ?
-Vous le saurez plus tard.
Elle grogna. Anne détestait cela, ne pas savoir ce qui se passe. Il faut toujours attendre ! Elle était fatiguée, elle voulait rentrer chez elle. Quelques secondes plus tard :
-Aïe !
-Quoi encore ?soupira-t-il.
Rouge de honte, elle bafouilla :
-Je… je me suis pincée… pour voir si je rêvais.
L’homme éclata de rire, un rire méprisable.
-Eh bien, une chose est sûre, c’est que tu ne rêves pas !!!!
-Vipère, murmura-t-elle.
-Attention, jeune fille ! J’entends tout.
Anne grogna. A ce moment là, la dernière apparut au milieu de la pièce. Elle avait de beaux cheveux blonds et bouclés, elle était très jolie, mais elle semblait toute perdue.
Hein ? Que se passait-il ? Marion était avec ce chat, puis elle avait vu cette lampe et ensuite… un flash, une sensation de gras qui coulait sur son corps et… et elle avait atterri ici. Etonnant. Elle regarda autour d’elle et rit sous cape en voyant les drôles de revêtements des personnes qui se trouvaient là. Mais pas pour longtemps. Que faisait-elle là ? Pourquoi toutes ces personnes circulaient, sans même la remarquer ? Elle vit que deux filles et un homme s’approchaient d’elle. Elle prit peur, se fit toute petite, mais c’était sans espoir. Le petit groupe arriva à sa hauteur.
-Qui êtes vous ?demanda-t-elle tout de suite.
-Tu n’est pas là première à me le demander ! Enfin, maintenant que vous êtes toutes là, je peux vous expliquer.
-C’est pas trop tôt !lança Anne.
-Je ne vous suis pas vraiment, là…, dit timidement Marion.
-Ne t’inquiète pas, tu n’es pas la seule, dit calmement Cornélia.
-Stop les filles, je vais vous expliquer. Bon alors, par où commencer… cet endroit s’appelle Edembra, c’est le nom du fondateur, c'est-à-dire moi.
-Vous avez créé ceci ?répéta Marion.
-Oui. Je…
-Mais à quoi ça sert-il ?coupa Cornélia.
-Je continue. Eh bien en fait, grâce à mon intelligence supérieure, j’ai pu créer des tas de choses, comme ce qui vous a permis de vous téléporter. Je ne vous expliquerais pas comment j’ai fait, ceci doit rester un secret. Ici, nous faisons des recherches depuis plusieurs années sur les phénomènes paranormaux.
-On vous écoute, continuez, le pressa Anne.
-Eh bien, voilà…j’ai fait un petit saut dans le futur, dit-il tout naturellement. Et j’ai vu que, si nous ne faisons rien, dans quelques années, la terre ne sera plus pareille. Des démons vont envahir la terre. Et ils commencent déjà à débarquer. Nous avons besoins de gens pour les combattre. Je sais, bien sûr vous ne me croirez pas tout de suite. Je vous le prouverais plus tard.
Il semblait franc. Mais pourtant, ce qui disait était totalement absurde.
-Mais, de toute façon, pourquoi sommes-nous ici ?demanda Anne. Même si tout cela était, ce qui est bien sûr, totalement absurde, nous ne pourrions pas vous aider, souligna-t-elle, nous ne sommes même pas adultes !
- Si, vous le pourriez. Les gens que vous voyez ici, ce ne sont que des scientifiques. Ils ne servent qu’aux recherches. Nous avons besoins de personnes capables de voir les démons, des personnes spéciales. Et vous en faite partie.
-Hein ?!! Et nos vies ? Nos parents ? L’école ? Vous êtes complètement taré, monsieur !!!
-Nous avons besoin d’un maximum de personnes. En ce qui concerne votre vie d’avant, oubliez là. Vous ne la reverrez jamais. Et aucun retour possible.
Marion était en bord des larmes.
-Vous ne pouvez pas nous faire ça ! Les démons, ça n’existe pas ! C’est absurde.
-Bref, continua Edembra en ignorant cette remarque, vous vous entraînerez ici, jusqu’à ce que vous vous battiez contre ces démons.
-C’est incroyable, murmura Cornélia, qui pour l’instant n’avait rien dit, mais nous n’avons pas la preuve. Vous mentez !
-C’est peut être un poisson d’avril, enchaîna Marion.
-Sommes-nous en avril ? dit Edembra, ironiquement.
-Non, reconnut Marion.
-Bon, nous allons créer des doubles de vous, pour qu’ils aillent chez vous et vous remplace.
-Comment ça ?s’affola Marion.
Elle eut envie de hurler, de sauter sur Edembra, de l’étrangler, de le… « Calme toi, Marion » s’ordonna-t-elle.
Un autre homme s’approcha.
-Monsieur, j’ai ce que vous m’avez demandé.
Le jeune homme, un scientifique sûrement, tendait une petite plaque de verre, et plusieurs paires de lunettes.
-Ah ! Voilà ! Merci.
Edembra prit la plaque et se tourna vers les filles.
-Prenez une paire de lunettes, et regardez la plaque.
« Apparemment, ces lunettes sont des télescopes, constata Cornélia. Il doit être futé, ce type, pour avoir inventé ça.» Elle se concentra sur la plaque de verre. Une petite bête rouge bougeait et envoyait de minuscules décharges.
-Ceci est un démon, dit-il avec une pointe de fierté. Celui-ci est minuscule, bien sûr. D’autres races sont deux cents mille fois plus grosses, vous verrez.
Voilà. Bon, pour l'instant, il ne se passe pas grand chose puisque ce n'est que le début. Vous voulez la suite ?
Chapitre 1
Cornélia était assise sur une chaise dans un coin de son jardin, et regardait les feuilles colorées qui tombait des arbres, derrière un magnifique paysage de montagnes. « J’adore l’automne ! pensa-t-elle, toutes ces couleurs! » Elle se leva, regarda longtemps son beau jardin, puis rentra chez elle et appela sa mère.
-Maman!
-Oui? répondit sa mère en sortant de la cuisine.
-Tu sais où sont mes crayons de couleurs ?
-A la cave, dit-elle étonnée, mais tu n’a plus dessiné depuis des années !
-Peut être, mais aujourd’hui je me sens… inspirée, répondit-elle simplement.
Elle n’avait jamais ressenti ça auparavant. La jeune femme imaginait déjà le tableau, splendide. Pourtant, elle n’avait jamais apprécié le dessin.
Cornélia était une fille âgée de 16 ans, elle avait de longs cheveux noirs, souvent en queue de cheval. Son visage était fin, intelligent. Très mûre pour son âge, elle trouvait toujours réponse à tout.
En descendant à la cave, elle trébucha dans les escaliers, et dégringola :
-Aïe ! Ma tête…
Quand elle se releva, péniblement, elle vit soudain devant ses yeux une lampe bleu ciel ornée de petits diamants. Une lampe qu’elle n’avait jamais vu. «Bizarre… pensa-t-elle » En se rapprochant doucement pour la regarder de plus près, elle aperçut une petite lueur, qui s’intensifia.
-Elle s’allume !gémit-elle. Mais… comment… elle n’est pas branchée !
Pendant ce temps, Anne, une jeune fille de 15 ans, jouait à tranquillement à l’ordinateur, sans savoir ce qui se passait à des milliers de kilomètres de chez elle, dans la cave de Cornélia. Elle regarda sa montre. « Je commence à avoir faim, moi ! » dit-t-elle en se levant. Anne enleva une mèche de ses cheveux bruns et courts qui lui passait sur son visage plutôt fermé. Elle descendit les escaliers, se dirigea vers la cuisine et se prépara un sandwich. Ses parents n’étaient pas là. Ils n’étaient jamais là, puisqu’ils rentraient très tôt le matin pour repartir quelques heures plus tard. Ils étaient débordés à cause de leur travail. Ils avaient sérieusement besoin de vacances, et quand Anne le leur faisait remarquer, c’était toujours là même chose :
-Mais non, ma chérie, tu racontes n’importe quoi…
« C’est ça, pensait-elle amèrement à chaque fois, n’empêche, vous ne vous occupez jamais de moi ! » Mais elle finissait toujours par répondre :
-Ah… d’accord. Bien sûr.
Une larme coula. Puis deux. Elle étouffa un sanglot. Puis elle se calma en se répétant. « Au moins, ils sont toujours en vie… »
Son repas englouti, elle se déplaça au salon pour regarder la télé. Elle zappa quelques chaînes sans enthousiasme, puis décida de faire un petit somme. Le téléphone sonna, la sortant de ses rêves. Elle répondit, encore à moitié endormie, et raccrocha brusquement, en marmonnant. Un faux numéro. En allant se rasseoir, la jeune fille remarqua dans un coin du salon, par terre, une lampe bleue, la même que Cornélia avait vu. Surprise de voir ce nouvel objet, Anne s’avança, toucha la lampe du bout des doigts. Une lueur apparut, grandissant peu à peu…
Marion, en ce moment, regardait un film au cinéma, qu’elle trouvait tout simplement… ennuyant. A la pause, elle dit à son amie, Clara, qui l’accompagnait :
-Attends-moi ici, je vais juste prendre un peu l’air.
Passant devant le bar, elle discuta un peu avec Eric, le serveur, qu’elle connaissait bien.
-Alors, il est bien ce film ? demanda son ami.
-Bof…
Elle lui sourit, puis ils se séparèrent. Marion avait 12 ans. C’était une battante, au grand coeur, et qui réussissait tout ce qu’elle entreprenait, le seul problème, c’est qu’elle était un peu trop sensible. Très sensible. Une fois dehors, elle inspira l’air frais. Après quelques instants, elle regagna le cinéma avec regret. Et là, elle aperçut… Elle n’aperçut pas une lampe, comme vous l’avez sans doute imaginé. Non, elle vit un chat, maigrichon, qui miaulait sans cesse. Il traversa d’une vitesse impressionnante la pièce, et Marion ne put résister à l’envie de le suivre, il était si mignon ! « Sûrement un pauvre petit minou abandonné, je ne peux pas le laisser comme ça tout de même ! » Le chat sorti du cinéma, coura jusqu’à un panneau de publicité, et tourna à l’angle d’une rue. Essoufflée, la jeune fille le suivit en courant tout le chemin, jusqu’à ce que l’animal s’arrête.
-Ouf ! Mais que… qu’est-ce que c’est que ça ?
Sur l’objet que Marion avait vu, une petite lueur apparaissait…
Un flash blanc traversa la pièce. Cornélia n’y comprenait rien. Tout redevint calme, mais Cornélia ressentait une drôle de sensation. C’était comme si de l’huile tiède parcourait son corps, et elle ne pouvait plus bouger. Elle ferma les yeux en pensant : « Du calme, ce n’est qu’un rêve, oui, c’est sûrement ça, un rêve. » Quand elle les rouvrit, la cave avait été remplacée par un autre endroit.
- Incroyable !!!! balbutia-t-elle. Non, ce n’était pas un rêve, mais la réalité. C’était une immense salle entièrement blanche, avec des appareils qu’elle ne connaissait pas. Tout était étrange dans ce lieu grouillant de vie. Les lumières étaient très fortes, l’aveuglaient presque. Les hommes et les femmes qui circulaient semblaient l’ignorer, elle était tout seule au milieu de tout le monde, perdue. Les hommes étaient vêtus d’habits bleus, avec comme motifs …des diamants. Leur ensemble était composé de pantalons qui finissait en pointes sur le devant, et une veste, avec de très longs fils accrochés à la hauteur du cou, et qui descendaient le long du bras pour s’enrouler autour du poignet. Les femmes, elles, étaient habillées en rouge. Avec des diamants comme motifs, bien sûr. Elles avaient toutes de longues robes, assez spéciales.
-Bonjour, dit une voix.
Elle sursauta, puis se retourna. Il y avait devant elle un homme, d’une quarantaine d’années, et qui avait des cheveux blonds qui descendait jusqu’au bas du dos. Cet étrange personnage n’était pas habillé comme les autres. Il portait un long manteau noir. Il sourit, découvrant des dents incroyablement blanches.
-Qui êtes vous ? Qu’est-ce que je fais là ? Expliquez-moi !!!
-Attendons, les autres, Cornélia.
-Les autres ?! Et d’abord… comment savez-vous mon nom ? paniqua-t-elle.
-Tu verras bien, répondit-il mystérieusement.
Un flash blanc. Une drôle de sensation puis… tout noir. Et Anne apparut dans une pièce blanche. Pas besoin de vous la décrire, ni les personnes qui s’y trouvaient. Complètement désorientée, elle se tourna machinalement vers l’homme et Cornélia lorsque elle les vit, puisqu’il semblait les seuls à être… normaux, ou devrais-je dire, différents.
-Ah, te voilà toi, dit l’homme.
-Vous m’attendiez ?répondit-elle, étonnée. Mais pourquoi donc suis-je ici?!
-C’est exactement ce que je me demande, dit Cornélia. Monsieur, vous nous devez des explications.
-Vous saurez quand la dernière viendra.
-Quoi ?s’exclama Anne… quelqu’un d’autre vient ?
-Oui, c’est la dernière. Elle est un peu plus jeune que vous.
Anne se tourna vers Cornélia, le regard interrogateur. Celle-ci lui fit comprendre, par un haussement d’épaules, qu’elle non plus ne comprenait rien.
A ce moment là, un homme bouscula Anne, se confondit en excuse, puis parti.
-J’ai … j’ai eu une drôle de sensation avant d’arriver ici… après un flash blanc…
-C’est de l’Ocher, répondit l’homme.
-C’est quoi ce truc ?
-Vous le saurez plus tard.
Elle grogna. Anne détestait cela, ne pas savoir ce qui se passe. Il faut toujours attendre ! Elle était fatiguée, elle voulait rentrer chez elle. Quelques secondes plus tard :
-Aïe !
-Quoi encore ?soupira-t-il.
Rouge de honte, elle bafouilla :
-Je… je me suis pincée… pour voir si je rêvais.
L’homme éclata de rire, un rire méprisable.
-Eh bien, une chose est sûre, c’est que tu ne rêves pas !!!!
-Vipère, murmura-t-elle.
-Attention, jeune fille ! J’entends tout.
Anne grogna. A ce moment là, la dernière apparut au milieu de la pièce. Elle avait de beaux cheveux blonds et bouclés, elle était très jolie, mais elle semblait toute perdue.
Hein ? Que se passait-il ? Marion était avec ce chat, puis elle avait vu cette lampe et ensuite… un flash, une sensation de gras qui coulait sur son corps et… et elle avait atterri ici. Etonnant. Elle regarda autour d’elle et rit sous cape en voyant les drôles de revêtements des personnes qui se trouvaient là. Mais pas pour longtemps. Que faisait-elle là ? Pourquoi toutes ces personnes circulaient, sans même la remarquer ? Elle vit que deux filles et un homme s’approchaient d’elle. Elle prit peur, se fit toute petite, mais c’était sans espoir. Le petit groupe arriva à sa hauteur.
-Qui êtes vous ?demanda-t-elle tout de suite.
-Tu n’est pas là première à me le demander ! Enfin, maintenant que vous êtes toutes là, je peux vous expliquer.
-C’est pas trop tôt !lança Anne.
-Je ne vous suis pas vraiment, là…, dit timidement Marion.
-Ne t’inquiète pas, tu n’es pas la seule, dit calmement Cornélia.
-Stop les filles, je vais vous expliquer. Bon alors, par où commencer… cet endroit s’appelle Edembra, c’est le nom du fondateur, c'est-à-dire moi.
-Vous avez créé ceci ?répéta Marion.
-Oui. Je…
-Mais à quoi ça sert-il ?coupa Cornélia.
-Je continue. Eh bien en fait, grâce à mon intelligence supérieure, j’ai pu créer des tas de choses, comme ce qui vous a permis de vous téléporter. Je ne vous expliquerais pas comment j’ai fait, ceci doit rester un secret. Ici, nous faisons des recherches depuis plusieurs années sur les phénomènes paranormaux.
-On vous écoute, continuez, le pressa Anne.
-Eh bien, voilà…j’ai fait un petit saut dans le futur, dit-il tout naturellement. Et j’ai vu que, si nous ne faisons rien, dans quelques années, la terre ne sera plus pareille. Des démons vont envahir la terre. Et ils commencent déjà à débarquer. Nous avons besoins de gens pour les combattre. Je sais, bien sûr vous ne me croirez pas tout de suite. Je vous le prouverais plus tard.
Il semblait franc. Mais pourtant, ce qui disait était totalement absurde.
-Mais, de toute façon, pourquoi sommes-nous ici ?demanda Anne. Même si tout cela était, ce qui est bien sûr, totalement absurde, nous ne pourrions pas vous aider, souligna-t-elle, nous ne sommes même pas adultes !
- Si, vous le pourriez. Les gens que vous voyez ici, ce ne sont que des scientifiques. Ils ne servent qu’aux recherches. Nous avons besoins de personnes capables de voir les démons, des personnes spéciales. Et vous en faite partie.
-Hein ?!! Et nos vies ? Nos parents ? L’école ? Vous êtes complètement taré, monsieur !!!
-Nous avons besoin d’un maximum de personnes. En ce qui concerne votre vie d’avant, oubliez là. Vous ne la reverrez jamais. Et aucun retour possible.
Marion était en bord des larmes.
-Vous ne pouvez pas nous faire ça ! Les démons, ça n’existe pas ! C’est absurde.
-Bref, continua Edembra en ignorant cette remarque, vous vous entraînerez ici, jusqu’à ce que vous vous battiez contre ces démons.
-C’est incroyable, murmura Cornélia, qui pour l’instant n’avait rien dit, mais nous n’avons pas la preuve. Vous mentez !
-C’est peut être un poisson d’avril, enchaîna Marion.
-Sommes-nous en avril ? dit Edembra, ironiquement.
-Non, reconnut Marion.
-Bon, nous allons créer des doubles de vous, pour qu’ils aillent chez vous et vous remplace.
-Comment ça ?s’affola Marion.
Elle eut envie de hurler, de sauter sur Edembra, de l’étrangler, de le… « Calme toi, Marion » s’ordonna-t-elle.
Un autre homme s’approcha.
-Monsieur, j’ai ce que vous m’avez demandé.
Le jeune homme, un scientifique sûrement, tendait une petite plaque de verre, et plusieurs paires de lunettes.
-Ah ! Voilà ! Merci.
Edembra prit la plaque et se tourna vers les filles.
-Prenez une paire de lunettes, et regardez la plaque.
« Apparemment, ces lunettes sont des télescopes, constata Cornélia. Il doit être futé, ce type, pour avoir inventé ça.» Elle se concentra sur la plaque de verre. Une petite bête rouge bougeait et envoyait de minuscules décharges.
-Ceci est un démon, dit-il avec une pointe de fierté. Celui-ci est minuscule, bien sûr. D’autres races sont deux cents mille fois plus grosses, vous verrez.
Voilà. Bon, pour l'instant, il ne se passe pas grand chose puisque ce n'est que le début. Vous voulez la suite ?
Invité- Invité
Re: Mon propre livre lol
je trouve ça super!!!! en plus tu es jeune et tu écris bien pr ton âge... oui oui je veux la suite moua!
miel- Bavarde experte
- Nombre de messages : 135
Date d'inscription : 29/12/2005
Re: Mon propre livre lol
Merci pour le compliment miel ^^
Voilà le chapitre 2:
Chapitre 2
-Voici votre chambre. Si vous avez des questions, je vous donnerais les réponses plus tard. Et demain, réveille à huit heures pour le petit déjeuner.
Edembra tourna le dos à Anne, Marion et Cornélia et s’apprêtait à partir lorsqu’il se souvint d’une chose :
-N’oubliez pas, c’est le numéro 947.
Et il partit.
-Et on fait quoi, maintenant ? Nous n’avons pas nos affaires, on ne peut pas s’installer ! Je suis franchement perdue avec leur système…, soupira Marion.
-Oui, j’ai tellement de questions à poser moi aussi! fit Anne.
-Et puis, cet Edembra ne me dit rien de bon…
-Oui, il a un air mauvais. Je ne l’apprécie guère.
-Je suis fatiguée, désolée, mais je vais me coucher, les interrompit Cornélia.
Elle rentra dans la chambre suivie de ses deux nouvelles amies, se dirigea vers un des trois lits. « Blanc, bien sûr, comme tout le reste… »pensa-t-elle. A ce moment, trois valises se matérialisèrent sur chacun des lits.
-Hein ?!sursauta Cornélia, c’est magique !
-Non, scientifique, précisa Marion en riant.
-Ben autant mettre nos affaires dans les armoires, dit Anne.
Elle s’exécutèrent et placèrent leurs vêtements dans les trois armoires en bois, les seules choses de la chambre qui n’étaient pas blanches. Puis Cornélia se changea, et se coucha. Anne fit de même. Marion, pas très fatiguée, s’assit tout simplement sur une chaise. Elle repensa aux événements de la journée, d’abord le cinéma puis le chat, la lampe, le flash, Edembra, Anne et Cornélia, cette histoire de démons…
Cornélia fit un drôle de rêve. Elle était à Edembra, et s’avançait vers l’homme qui avait créé cette société. Il tendit un bras vers elle, ouvrit la paume, et à l’intérieur de sa main il y avait… un flacon. Elle avait déjà vu ça quelque part. Mais où…
Anne ne dormait pas. Elle repensait à ses parents. Même si elle ne les voyait déjà pas beaucoup, elle ne les reverra plus, jamais plus… Le cœur remplit de tristesse, elle finit tout de même par sombrer dans le sommeil, pendant que Marion allait se coucher.
Tout était flou dans la tête des trois jeunes filles, elles n’avaient quasi rien compris.
Le lendemain, à huit heures :
-Debout les filles !cria une voix de femme au dehors de la chambre.
Marion se réveilla, bailla un bon coup, puis alla secouer ses deux compagnes.
-Oui maman, laisse moi dormir encore un peu, marmonna Cornélia.
-Hé oh !! Tu ne te souviens pas ? Nous sommes à EDEMBRA !
Elle avait hurlé ce mot, sans se contrôler, avait exprimé toute sa colère. Elle ne verrait plus jamais ses amis, ses parents, n’aura plus de vie normale, elle allait se battre contre des démons, et, le comble, tout le monde ici trouvait ça normal!! Elle n’en pouvait plus, elle explosa, pleura, pleura fortement, le visage inondé de larmes.
-Désolée, Marion, c’est juste que le matin, je n’ai plus toute ma tête, murmura Cornélia.
-Non, c’est moi qui suis désolée, avec tout ce qui nous arrive, je deviens folle, tout ça c’est passé si vite !
Marion sécha ses larmes, les trois filles s’habillèrent sans un mot puis sortirent. Elles descendirent les escaliers, et arrivèrent dans la salle blanche. Mais il n’y avait personne.
-Euh… où doit-on aller, là ?s’interrogea Anne.
A ce moment là, une femme, d’environ 20 ans, des cheveux roux, un grand sourire aux lèvres, fit irruption dans la pièce.
-Bonjour, je suis Shannon, je serais votre guide pour les premiers temps, dit-elle joyeusement.
Marion reconnut la voix qui l’avait réveillée ce matin, et eut tout de suite l’impression que cette femme était quelqu’un de bien.
-Euh…on pourrait savoir où faut-il aller pour le petit déjeuner ? demanda Cornélia, je meurs de faim, moi !
Les autres rirent et suivirent Shannon. En chemin, elles papotèrent.
-Depuis combien de temps tu es ici ? demanda Cornélia.
-Il y a un mois, et moi aussi, je ne comprenais rien au début, mais j’ai fini par m’habituer, ne vous en fait pas. Ah oui, au fait, aujourd’hui, nous vous ferons une piqûre.
-Une piqûre ?!
Anne avait horreur des piqûres. Toute pâle, elle demanda :
-Mais… mais pourquoi ?
-Je sais que ça va être difficile à croire, comme tout le reste mais… on va vous donner une force, une magie, qui vous servira à battre les démons. Vous verrez, pendant les entraînements.
A ce moment, les filles débouchèrent dans une immense salle, avec plusieurs tables. Il y avait un énorme buffet dans un coin, les gens se servaient tout en discutant et en riant.
-Venez, on va se servir, dit Shannon.
Elles se dirigèrent vers le buffet et se servirent. Une fois installées, elles commencèrent à manger tranquillement, en reprenant leur conversation.
-C’est quoi l’Ocher? demanda Cornélia, la bouche pleine, Edembra en avait parlé.
-C’est quelque chose qui te transportes d’un endroit à l’autre, mais, comme toutes ses inventions, Edembra ne veut pas dire comment il l’a fait, répondit Shannon.
-Pourquoi tient-il à garder ses découvertes secrètes ? demanda Anne.
-Aucune idée. A propos, je suis sûre que vous vous demandez sûrement pourquoi certains ont une tenue particulière. Et bien, ce sont seulement les scientifiques, pour qu’on les reconnaisse. Nous, au moins, nous ne sommes pas obligés de porter ces habits ridicules !
Les filles pouffèrent.
Quand elles eurent fini, un homme habillé en bleu s’avança et leur dit :
-C’est l’heure, mesdemoiselles.
En chemin, l’homme ne prononça aucune parole. Ils arrivèrent devant une porte blanche, l’homme frappa à la porte, et une voix dit :
-Entrez. Ah, vous voilà. Je vous attendais. Tu peux partir, Florent.
Un vieil homme aux cheveux gris et en blouse blanche avait parlé.
-Asseyez-vous, dit-il, on va commencer par la jolie brune que voici, en se tournant vers Anne.
-Oh la la…
Elle s’installa sur une chaise, son visage vira du blanc au vert, puis au jaune, pour enfin prendre une couleur kaki. Le vieil homme s’approcha avec une seringue. De la sueur coulait le long du front de la jeune fille.
-Ferme les yeux, ça ne fera pas mal, dit l’homme.
Anne ferma les yeux et attendit. Rien ne se passa. Elle les rouvrit, et vit l’homme qui lui souriait.
-Tu vois, tu n’as rien senti. A ton tour, dit-il en désignant Cornélia.
Cornélia était plus rassurée. Tout se passa bien. Il en est ainsi pour Marion.
-Au revoir, dit le vieil homme, tandis que les filles sortaient de la pièce.
-Ouf! dit Anne.
-Tu vois, ce n’était pas si grave que ça, dit Marion.
Shannon débarqua à ce moment.
-Ca c’est bien passé ? demanda-t-elle gentiment. Retournez dans vos chambres, pour vous les entraînements commenceront demain. Et moi, je vais devoir supporter John, l’entraîneur, fit-elle avec une grimace.
Elle raccompagna le trio jusque aux chambres, puis parti.
Les filles prirent un peu de repos pour le reste de la journée.
-Que pensez-vous de ce qui nous arrive ?dit soudain Marion, au début d’après-midi, juste après le repas.
-Hein ? dit Anne.
-Ben, je sais que je me répète, mais toute cette histoire… ça n’arrive pas à n’importe qui.
-On est spéciales, c’est ce qu’avait dit Edembra, affirma Cornélia.
Elles se turent, et Marion se leva doucement et sorti.
-Mais où va-t-elle ?!s’étonna Anne.
-Laisse-la. Elle a besoin d’être seule, tu vois bien qu’elle est très sensible, et elle a été bouleversée par ces événements. En plus, elle est plus jeune que nous.
-Bon, d’accord… j’espère qu’elle ne va pas trop mal quand même.
Deux heures plus tard, un temps auquel les deux filles avaient discuté pour mieux se connaître, Marion n’était toujours pas revenue. Son absence commençait réellement à devenir inquiétante.
-On devrait aller la chercher, proposa Anne.
-Oui, mais nous ne connaissons que très peu d’endroits ici… elle-même s’est peut être perdue !
-Allons-y quand même, répliqua-t-elle sur un ton décisif.
Elles parcoururent toutes les chambres et les salles qui n’étaient pas fermées, et ce fut un échec. Anne s’écria soudain :
-J’ai une idée d’où elle pourrait être !! C’est évident, pourquoi n’y a-t-on pas pensé ?
Elles coururent vers les toilettes publiques. Des pleures se firent entendre. Anne avait raison, Marion était là.
-Marion ?appela Cornélia, ça va ? Tu ne veux pas revenir ?
-Laissez-moi ! répliqua cette dernière.
Cornélia entra dans la cabine où la jeune fille sanglotait. Passant ses bras autour des épaules de Marion, elle chuchota :
-Allez, raconte. Dis moi ce qui ne va pas. D’accord, c’est un peu dur, mais nous ne sommes tout de même pas maltraitées, ici !
-J’en ai marre ! J’EN AI MARRE ! Je veux revoir ma maison, je ne veux pas rester dans cet endroit bizarre, et je ne veux surtout pas me battre contre des démons alors que je n’arrive même pas à tuer un insecte!!!hurla-t-elle.
-Depuis que tu es ici, tu ne fais que de te plaindre, et moi, si tu veux mon avis, j’en ai aussi marre ! C’est bon, on a compris, ce qui nous arrive est bizarre, OK, moi aussi je suis triste, mais moi je ne vous casse pas les oreilles en pleurnichant tout le temps !lança froidement Anne, à l’autre bout de la pièce.
Cornélia lui lança un regard furieux pendant qu’Anne retournait dans la chambre, et Marion laissa échapper quelques sanglots.
-C’est bon, Marion, je comprends… et ne t’inquiète pas pour Anne, elle n’aime pas non plus tous ces événements.
Voilà qu’elles venaient à peine de se rencontrer, et déjà une dispute !! « Non, ça n’allait pas se passer comme ça », pensa Marion. Les deux filles rejoignirent Anne, qui pleurait à son tour à chaudes larmes. Elle jeta un regard froid à Marion.
-Si c’est pour te plaindre, tu peux repartir.
-Anne, je tenais à m’excuser…, commença Marion.
-Laisse. C’est bon, répondit-elle après quelques secondes, je sais que c’est dur pour toi, et pour moi aussi, et je n’ai pas pu me retenir.
-D’accord, souffla Marion.
Au repas du soir, les filles rejoignirent Shannon.
-Salut, ça c’est bien passé ? Vous ne vous êtes pas trop ennuyées ?
-Non non, tout s’est passé à merveille, mentit Anne.
-J’ai une faim de loup !s’exclama Cornélia.
-T’as toujours faim, toi !plaisanta Marion.
Pendant qu’elles mangeaient, elles restèrent silencieuses.
-Vous avez rendez-vous dans le bureau du directeur, Edembra, dit Shannon quand elles eurent fini de manger.
-D’accord. On se rejoint après ?
-Bien sûr !
Shannon les amena devant le bureau d’Edembra et repartit. Anne frappa.
-Je me demande ce qu’il nous veut, glissa Marion aux deux filles.
A ce moment là, il apparut.
-Eh bien Marion, tu vas vite le découvrir. Vous êtes ici pour parler des entraînements. Il y en a deux dans la journée, avec une pause entre chacun, bien sûr. Nous vous apprendrons à contrôler votre nouvelle force, vous vous battrez contre des robots que j’ai fabriqués spécialement pour vous entraîner. Bref, ces entraînements ne sont là que pour que vous vous amélioriez. Des questions ? Ah oui, asseyez-vous, rajouta-t-il, l’air embarrassé.
Elles s’exécutèrent silencieusement.
-On pourrait se blesser ? demanda timidement Marion après s’être installée.
-Non, en tous cas pas au début, dit-il malicieusement. D’autres questions ? Oh et puis, après tout, on vous expliquera tout sur le moment. Au revoir.
Ils les escorta jusque à la sortie, puis claqua la porte, sans laisser le temps aux filles de souffler.
-Il semblait pressé, constata Cornélia.
-Tu l’as dit, répondit Anne.
Elles partirent dans le couloir, et virent de la lumière dans une des pièces. Elles y pénétrèrent. C’était une sorte de salle commune, où les gens semblaient tous aller, le soir. Plusieurs tables étaient installées, au milieu trônait une table de billard, et un petit bar était dans un coin. Shannon jouait au Bridge avec d’autres personnes. Une autre fille, d’une trentaine d’années, s’approcha.
-C’est vous les nouvelles ? Enchantée, je m’appelle Karine.
Shannon, qui venait de les apercevoir, s’empressa de faire les présentations.
-Enchantée, Karine, dirent-elles en chœur.
Elles firent connaissance d’autres membres, et discutèrent, firent une partie de cartes, pendant toute la soirée. Puis elles allèrent se coucher.
-Je suis la chambre voisine à la votre, dit gentiment Lise, une gentille dame qu’elles avaient rencontré, alors, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas !!
-Merci, dit Anne, puis elle étouffa un bâillement.
Voilà le chapitre 2:
Chapitre 2
-Voici votre chambre. Si vous avez des questions, je vous donnerais les réponses plus tard. Et demain, réveille à huit heures pour le petit déjeuner.
Edembra tourna le dos à Anne, Marion et Cornélia et s’apprêtait à partir lorsqu’il se souvint d’une chose :
-N’oubliez pas, c’est le numéro 947.
Et il partit.
-Et on fait quoi, maintenant ? Nous n’avons pas nos affaires, on ne peut pas s’installer ! Je suis franchement perdue avec leur système…, soupira Marion.
-Oui, j’ai tellement de questions à poser moi aussi! fit Anne.
-Et puis, cet Edembra ne me dit rien de bon…
-Oui, il a un air mauvais. Je ne l’apprécie guère.
-Je suis fatiguée, désolée, mais je vais me coucher, les interrompit Cornélia.
Elle rentra dans la chambre suivie de ses deux nouvelles amies, se dirigea vers un des trois lits. « Blanc, bien sûr, comme tout le reste… »pensa-t-elle. A ce moment, trois valises se matérialisèrent sur chacun des lits.
-Hein ?!sursauta Cornélia, c’est magique !
-Non, scientifique, précisa Marion en riant.
-Ben autant mettre nos affaires dans les armoires, dit Anne.
Elle s’exécutèrent et placèrent leurs vêtements dans les trois armoires en bois, les seules choses de la chambre qui n’étaient pas blanches. Puis Cornélia se changea, et se coucha. Anne fit de même. Marion, pas très fatiguée, s’assit tout simplement sur une chaise. Elle repensa aux événements de la journée, d’abord le cinéma puis le chat, la lampe, le flash, Edembra, Anne et Cornélia, cette histoire de démons…
Cornélia fit un drôle de rêve. Elle était à Edembra, et s’avançait vers l’homme qui avait créé cette société. Il tendit un bras vers elle, ouvrit la paume, et à l’intérieur de sa main il y avait… un flacon. Elle avait déjà vu ça quelque part. Mais où…
Anne ne dormait pas. Elle repensait à ses parents. Même si elle ne les voyait déjà pas beaucoup, elle ne les reverra plus, jamais plus… Le cœur remplit de tristesse, elle finit tout de même par sombrer dans le sommeil, pendant que Marion allait se coucher.
Tout était flou dans la tête des trois jeunes filles, elles n’avaient quasi rien compris.
Le lendemain, à huit heures :
-Debout les filles !cria une voix de femme au dehors de la chambre.
Marion se réveilla, bailla un bon coup, puis alla secouer ses deux compagnes.
-Oui maman, laisse moi dormir encore un peu, marmonna Cornélia.
-Hé oh !! Tu ne te souviens pas ? Nous sommes à EDEMBRA !
Elle avait hurlé ce mot, sans se contrôler, avait exprimé toute sa colère. Elle ne verrait plus jamais ses amis, ses parents, n’aura plus de vie normale, elle allait se battre contre des démons, et, le comble, tout le monde ici trouvait ça normal!! Elle n’en pouvait plus, elle explosa, pleura, pleura fortement, le visage inondé de larmes.
-Désolée, Marion, c’est juste que le matin, je n’ai plus toute ma tête, murmura Cornélia.
-Non, c’est moi qui suis désolée, avec tout ce qui nous arrive, je deviens folle, tout ça c’est passé si vite !
Marion sécha ses larmes, les trois filles s’habillèrent sans un mot puis sortirent. Elles descendirent les escaliers, et arrivèrent dans la salle blanche. Mais il n’y avait personne.
-Euh… où doit-on aller, là ?s’interrogea Anne.
A ce moment là, une femme, d’environ 20 ans, des cheveux roux, un grand sourire aux lèvres, fit irruption dans la pièce.
-Bonjour, je suis Shannon, je serais votre guide pour les premiers temps, dit-elle joyeusement.
Marion reconnut la voix qui l’avait réveillée ce matin, et eut tout de suite l’impression que cette femme était quelqu’un de bien.
-Euh…on pourrait savoir où faut-il aller pour le petit déjeuner ? demanda Cornélia, je meurs de faim, moi !
Les autres rirent et suivirent Shannon. En chemin, elles papotèrent.
-Depuis combien de temps tu es ici ? demanda Cornélia.
-Il y a un mois, et moi aussi, je ne comprenais rien au début, mais j’ai fini par m’habituer, ne vous en fait pas. Ah oui, au fait, aujourd’hui, nous vous ferons une piqûre.
-Une piqûre ?!
Anne avait horreur des piqûres. Toute pâle, elle demanda :
-Mais… mais pourquoi ?
-Je sais que ça va être difficile à croire, comme tout le reste mais… on va vous donner une force, une magie, qui vous servira à battre les démons. Vous verrez, pendant les entraînements.
A ce moment, les filles débouchèrent dans une immense salle, avec plusieurs tables. Il y avait un énorme buffet dans un coin, les gens se servaient tout en discutant et en riant.
-Venez, on va se servir, dit Shannon.
Elles se dirigèrent vers le buffet et se servirent. Une fois installées, elles commencèrent à manger tranquillement, en reprenant leur conversation.
-C’est quoi l’Ocher? demanda Cornélia, la bouche pleine, Edembra en avait parlé.
-C’est quelque chose qui te transportes d’un endroit à l’autre, mais, comme toutes ses inventions, Edembra ne veut pas dire comment il l’a fait, répondit Shannon.
-Pourquoi tient-il à garder ses découvertes secrètes ? demanda Anne.
-Aucune idée. A propos, je suis sûre que vous vous demandez sûrement pourquoi certains ont une tenue particulière. Et bien, ce sont seulement les scientifiques, pour qu’on les reconnaisse. Nous, au moins, nous ne sommes pas obligés de porter ces habits ridicules !
Les filles pouffèrent.
Quand elles eurent fini, un homme habillé en bleu s’avança et leur dit :
-C’est l’heure, mesdemoiselles.
En chemin, l’homme ne prononça aucune parole. Ils arrivèrent devant une porte blanche, l’homme frappa à la porte, et une voix dit :
-Entrez. Ah, vous voilà. Je vous attendais. Tu peux partir, Florent.
Un vieil homme aux cheveux gris et en blouse blanche avait parlé.
-Asseyez-vous, dit-il, on va commencer par la jolie brune que voici, en se tournant vers Anne.
-Oh la la…
Elle s’installa sur une chaise, son visage vira du blanc au vert, puis au jaune, pour enfin prendre une couleur kaki. Le vieil homme s’approcha avec une seringue. De la sueur coulait le long du front de la jeune fille.
-Ferme les yeux, ça ne fera pas mal, dit l’homme.
Anne ferma les yeux et attendit. Rien ne se passa. Elle les rouvrit, et vit l’homme qui lui souriait.
-Tu vois, tu n’as rien senti. A ton tour, dit-il en désignant Cornélia.
Cornélia était plus rassurée. Tout se passa bien. Il en est ainsi pour Marion.
-Au revoir, dit le vieil homme, tandis que les filles sortaient de la pièce.
-Ouf! dit Anne.
-Tu vois, ce n’était pas si grave que ça, dit Marion.
Shannon débarqua à ce moment.
-Ca c’est bien passé ? demanda-t-elle gentiment. Retournez dans vos chambres, pour vous les entraînements commenceront demain. Et moi, je vais devoir supporter John, l’entraîneur, fit-elle avec une grimace.
Elle raccompagna le trio jusque aux chambres, puis parti.
Les filles prirent un peu de repos pour le reste de la journée.
-Que pensez-vous de ce qui nous arrive ?dit soudain Marion, au début d’après-midi, juste après le repas.
-Hein ? dit Anne.
-Ben, je sais que je me répète, mais toute cette histoire… ça n’arrive pas à n’importe qui.
-On est spéciales, c’est ce qu’avait dit Edembra, affirma Cornélia.
Elles se turent, et Marion se leva doucement et sorti.
-Mais où va-t-elle ?!s’étonna Anne.
-Laisse-la. Elle a besoin d’être seule, tu vois bien qu’elle est très sensible, et elle a été bouleversée par ces événements. En plus, elle est plus jeune que nous.
-Bon, d’accord… j’espère qu’elle ne va pas trop mal quand même.
Deux heures plus tard, un temps auquel les deux filles avaient discuté pour mieux se connaître, Marion n’était toujours pas revenue. Son absence commençait réellement à devenir inquiétante.
-On devrait aller la chercher, proposa Anne.
-Oui, mais nous ne connaissons que très peu d’endroits ici… elle-même s’est peut être perdue !
-Allons-y quand même, répliqua-t-elle sur un ton décisif.
Elles parcoururent toutes les chambres et les salles qui n’étaient pas fermées, et ce fut un échec. Anne s’écria soudain :
-J’ai une idée d’où elle pourrait être !! C’est évident, pourquoi n’y a-t-on pas pensé ?
Elles coururent vers les toilettes publiques. Des pleures se firent entendre. Anne avait raison, Marion était là.
-Marion ?appela Cornélia, ça va ? Tu ne veux pas revenir ?
-Laissez-moi ! répliqua cette dernière.
Cornélia entra dans la cabine où la jeune fille sanglotait. Passant ses bras autour des épaules de Marion, elle chuchota :
-Allez, raconte. Dis moi ce qui ne va pas. D’accord, c’est un peu dur, mais nous ne sommes tout de même pas maltraitées, ici !
-J’en ai marre ! J’EN AI MARRE ! Je veux revoir ma maison, je ne veux pas rester dans cet endroit bizarre, et je ne veux surtout pas me battre contre des démons alors que je n’arrive même pas à tuer un insecte!!!hurla-t-elle.
-Depuis que tu es ici, tu ne fais que de te plaindre, et moi, si tu veux mon avis, j’en ai aussi marre ! C’est bon, on a compris, ce qui nous arrive est bizarre, OK, moi aussi je suis triste, mais moi je ne vous casse pas les oreilles en pleurnichant tout le temps !lança froidement Anne, à l’autre bout de la pièce.
Cornélia lui lança un regard furieux pendant qu’Anne retournait dans la chambre, et Marion laissa échapper quelques sanglots.
-C’est bon, Marion, je comprends… et ne t’inquiète pas pour Anne, elle n’aime pas non plus tous ces événements.
Voilà qu’elles venaient à peine de se rencontrer, et déjà une dispute !! « Non, ça n’allait pas se passer comme ça », pensa Marion. Les deux filles rejoignirent Anne, qui pleurait à son tour à chaudes larmes. Elle jeta un regard froid à Marion.
-Si c’est pour te plaindre, tu peux repartir.
-Anne, je tenais à m’excuser…, commença Marion.
-Laisse. C’est bon, répondit-elle après quelques secondes, je sais que c’est dur pour toi, et pour moi aussi, et je n’ai pas pu me retenir.
-D’accord, souffla Marion.
Au repas du soir, les filles rejoignirent Shannon.
-Salut, ça c’est bien passé ? Vous ne vous êtes pas trop ennuyées ?
-Non non, tout s’est passé à merveille, mentit Anne.
-J’ai une faim de loup !s’exclama Cornélia.
-T’as toujours faim, toi !plaisanta Marion.
Pendant qu’elles mangeaient, elles restèrent silencieuses.
-Vous avez rendez-vous dans le bureau du directeur, Edembra, dit Shannon quand elles eurent fini de manger.
-D’accord. On se rejoint après ?
-Bien sûr !
Shannon les amena devant le bureau d’Edembra et repartit. Anne frappa.
-Je me demande ce qu’il nous veut, glissa Marion aux deux filles.
A ce moment là, il apparut.
-Eh bien Marion, tu vas vite le découvrir. Vous êtes ici pour parler des entraînements. Il y en a deux dans la journée, avec une pause entre chacun, bien sûr. Nous vous apprendrons à contrôler votre nouvelle force, vous vous battrez contre des robots que j’ai fabriqués spécialement pour vous entraîner. Bref, ces entraînements ne sont là que pour que vous vous amélioriez. Des questions ? Ah oui, asseyez-vous, rajouta-t-il, l’air embarrassé.
Elles s’exécutèrent silencieusement.
-On pourrait se blesser ? demanda timidement Marion après s’être installée.
-Non, en tous cas pas au début, dit-il malicieusement. D’autres questions ? Oh et puis, après tout, on vous expliquera tout sur le moment. Au revoir.
Ils les escorta jusque à la sortie, puis claqua la porte, sans laisser le temps aux filles de souffler.
-Il semblait pressé, constata Cornélia.
-Tu l’as dit, répondit Anne.
Elles partirent dans le couloir, et virent de la lumière dans une des pièces. Elles y pénétrèrent. C’était une sorte de salle commune, où les gens semblaient tous aller, le soir. Plusieurs tables étaient installées, au milieu trônait une table de billard, et un petit bar était dans un coin. Shannon jouait au Bridge avec d’autres personnes. Une autre fille, d’une trentaine d’années, s’approcha.
-C’est vous les nouvelles ? Enchantée, je m’appelle Karine.
Shannon, qui venait de les apercevoir, s’empressa de faire les présentations.
-Enchantée, Karine, dirent-elles en chœur.
Elles firent connaissance d’autres membres, et discutèrent, firent une partie de cartes, pendant toute la soirée. Puis elles allèrent se coucher.
-Je suis la chambre voisine à la votre, dit gentiment Lise, une gentille dame qu’elles avaient rencontré, alors, si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas !!
-Merci, dit Anne, puis elle étouffa un bâillement.
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